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Foire Aux Questions

Vous travaillez sur un plateau technique d'endoscopie, vous avez des questions concernant un sujet précis... Voici une liste faisant la synthèse des questions posées de manière récurrente sur un sujet donné, accompagnées des réponses correspondantes. Sélectionnez une catégorie et cliquez sur la question pour voir la réponse. Bonne lecture !

Un autre moyen d'avoir plein de réponses dans sa poche, c'est de se procurer l'Abécédaire de l'Endoscopie Digestive, disponible en version papier lors des congrès annuels ou en version application smartphone sur sfed.org

Le GIFE (groupement infirmier pour la formation en endoscopie) travaille sur un référentiel de compétences pour l’IDE en endoscopie. Celui-ci permettra sans doute de préciser une spécificité infirmière particulière, mal reconnue, et de mieux déterminer les parts de responsabilités qui incombent à chacun, dans ce couple opérationnel constitué d’un médecin endoscopiste et d’un IDE formé à cette pratique.

De plus, sur infirmier.com, dans la rubrique carrière, puis endoscopie, un article précise le rôle de l’IDE en endoscopie.

En effet, l’IDE en endoscopie est amené à la manipulation d’instruments comme l’endoloop, le sphinctérotome, etc… Ceci s’apparente à de l’aide opératoire ou instrumentation tel que mentionné dans le décret de compétences infirmier de 2004, dans l’article concernant les IBODE (également le décret IBODE du 27 janvier 2015). Néanmoins, en l’absence d’IBODE, seul un IDE peut assurer ces tâches, et ceci sous la responsabilité du médecin. On peut ajouter : « l’expertise technique, la connaissance du geste et du matériel et la bonne coordination médecin assistant sont essentiels à la sécurité de l’acte endoscopique.

Dans le décret de compétence infirmier n°2004-802 du 29 juillet 2004, dans l’article .4311-11, il est écrit :

« l’infirmier ou l’infirmière titulaire du diplôme d’Etat de bloc opératoire ou en cours de formation préparant à ce diplôme, exerce en priorité les activités suivantes :

1° Gestion des risques liés à l’activité et à l’environnement opératoire ;

2° Elaboration et mise en œuvre d’une démarche de soins individualisée en bloc opératoire et secteurs associés ;

3° Organisation et coordination des soins infirmiers en salle d’intervention ;

4° Traçabilité des activités au bloc opératoire et en secteurs associés ;

5° Participation à l’élaboration, à l’application et au contrôle des procédures de désinfection et de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables visant à la prévention des infections nosocomiales au bloc opératoire et en secteurs associés. En per-opératoire, l’IBODE ou l’IDE préparant à ce diplôme exerce les activités de circulant, d’instrumentiste et d’aide opératoire en présence de l’opérateur. Il est habilité à exercer dans tous les secteurs où sont pratiqués des actes invasifs à visée diagnostique, thérapeutique dans les secteurs de stérilisation du matériel médico-chirurgical et dans les services d’hygiène hospitalière. »

De ce texte peut donc être déduit que l’activité d’infirmier en endoscopie doit être laissée en priorité aux infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat ou en cours de préparation à ce diplôme.

Néanmoins, il peut aussi être déduit qu’en leur absence, c’est à des infirmiers de soins généraux diplômés d’Etat que peut être confiée cette tâche d’infirmier en bloc opératoire … ET EN AUCUN CETTE TACHE NE PEUT ETRE CONFIEE A DES AIDES SOIGNANTS.

Aucun texte régit les compétences du personnel en charge du nettoyage et désinfection des endoscopes. Une aide soignante peut très bien effectuer le nettoyage des endoscopes à condition que celle-ci ait été formée et ait pris connaissance de la règlementation sur le traitement des endoscopes. Les principaux textes sont : l’ instruction N°DGOS/PF2/DGS/VSS1/2016/220 du 4 juillet2016, la circulaire N°DGS/R13/DGOS/E2/2010 qui abroge la circulaire n°138 du 14 mars 2001,la circulaire N°591 du 17 décembre 2003, le guide de bonnes pratiques pour l’utilisation des laveurs désinfecteurs d’endoscopes de novembre 2003, le guide de bonnes pratiques pour l’entretien des endoscopes digestifs de mars 2004, éléments d’assurance qualité en hygiène relatif au contrôle microbiologique des endoscopes et à la traçabilité en endoscopie de mars 2007.

Il est important de préciser que l’aide soignant, conformément à la circulaire N°96-31 du 19 janvier 1996, relative au rôle et missions des aides soignantes et des auxiliaires de puériculture dans les établissements hospitaliers, DOIT AGIR PAR DELEGATION DU ROLE PROPRE INFIRMIER SOUS LA RESPONSABILITE ET L’ ENCADREMENT DE CE DERNIER.

Si on étudie la situation des établissements de santé en France, on peut observer que la topographie des plateaux techniques d’endoscopie est bien différente d’un endroit à l’autre. En effet, les plateaux techniques d’endoscopie «indépendants» (non rattachés à un bloc chirurgical) sont «équipés» d’Ide, qui pour certains , il y a quelques mois, n’avaient toujours pas entendu parler de formation Ibode ou VAE et découvrent l’existence de ce décret plusieurs années après sa sortie. À la différence des Ide qui travaillent sur des plateaux rattachés au bloc chirurgical à qui on a proposé rapidement de remplir un questionnaire très précis sur les actes pratiqués et acquis au bloc (ces actes par ailleurs sont très ciblés bloc chirurgical). Le chef d’établissement, le directeur des soins infirmiers, le cadre de santé, le bureau du personnel prennent leur décision conjointement sur la mise en place du décret , avec probablement l’objectif de mutualiser le personnel ... En fonction des réponses apportées au questionnaire, des modules peuvent être validés selon votre expérience et vos pratiques quotidiennes. 4 modules validés ; c’est la VAE Ibode qui sera mise en place. Moins de 4 modules (en général, une Ide qui n’a jamais travaillé dans un bloc chirurgical) ; c’est l’école d’Ibode...
L’endoscopie est une spécificité à part entière bien différente des pratiques de la circulante dans un bloc chirurgical. Même si une Ibode a sa place sur un plateau technique d’endoscopie, certains établissements préfèrent financer la formation d’Ide au DIU endoscopie plutôt que d’envoyer des Ide passionnés en endoscopie à l’école d’Ibode. On a connaissance d’Ide qui ont terminé leur formation à l’école sur un échec. Échec cuisant également au niveau financier pour les chefs d’établissement...
On peut aussi se référer aux recommandations de 2014 établies par la SFED : «recommandations relatives au personnel d’endoscopie » et conclure « l’expertise technique, la connaissance du geste et du matériel et la bonne coordination médecin assistant sont essentielles à la sécurité de l’acte endoscopique »

Si on étudie la situation des établissements de santé en France, on peut observer que la topographie des plateaux techniques d’endoscopie est bien différente d’un endroit à l’autre. 

En effet, les plateaux techniques d’endoscopie «indépendants» (non rattachés à un bloc chirurgical) sont majoritairement occupés par des IDE qui, pour certains, découvrent encore l’existence du décret sur les gestes exclusifs des IBODE, de l'Arrêté du 27 janvier 2015 relatif aux actes et activités et à la formation complémentaire (prévus par le décret n° 2015-74 du 27 janvier 2015) relatif aux actes infirmiers relevant de la compétence exclusive des infirmiers de bloc opératoire NOR: AFSH1418645A. ELI https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/1/27/AFSH1418645A/jo/texte ou encore celle de l'existence d'une VAE IBODE. 

La situation peut aussi être complexe lorsque les deux activités de l'endoscopie et du bloc chirurgical fusionnent ensemble au sein des mêmes locaux. Dans ce cas, cela peut justifier et légitimer le fait de prioriser nos collègues IBODE sur l'activité du bloc et donc de celle de l'endoscopie et remettre en cause la présence des IDE non IBODE... C'est au chef d’établissement, au directeur des soins infirmiers, au cadre de santé, au bureau du personnel de prendre leur décision conjointement et de prendre la responsabilité d'appliquer ou pas dans leur centre de soins le décret cité ci-dessus et mutualiser ou pas le personnel paramédical... A ce jour, dans beaucoup d'établissements, le nombre d'IBODE dans les blocs opératoires est bien inférieur à 40 %. Au vu du coût de la formation (évalué jusqu’à 70 000 € parfois) et au vu du nombre d'agents envoyés à l'école chaque année, il faudra entre 10 et 15 ans avant d'arriver à un taux proche des 100% - en sachant qu'il ne sera jamais atteint avec le renouvellement du personnel (retraite, nouveaux arrivants...). On peut comprendre aussi que les IBODE veulent, au même titre que les chirurgiens, récupérer les activités liées à l'endoscopie, qui aujourd'hui sont rentables pour un établissement hospitalier via l'ambulatoire.

L’endoscopie est une spécificité à part entière bien différente des pratiques de la circulante dans un bloc chirurgical. Même si une IBODE a sa place sur un plateau technique d’endoscopie, certains établissements préfèrent financer la formation d’IDE au DIU endoscopie plutôt que d’envoyer des IDE passionnés en endoscopie à l’école d’IBODE. Le DIU existe depuis quelques années, il est rattaché à l'université de Limoges, il est mis en place par le GIFE (voir renseignements https://www.gife.fr/) et donc de nombreux établissements hospitaliers publics ou privés privilégient cette alternative.

On peut aussi se référer aux recommandations de 2014 établies par la SFED : « recommandations relatives au personnel d’endoscopie » et conclure que « l’expertise technique, la connaissance du geste et du matériel et la bonne coordination médecin assistant sont essentielles à la sécurité de l’acte endoscopique ».

D'autre part, le GIFE (Groupement Infirmier pour la Formation en Endoscopie) a élaboré un référentiel de compétences pour l’IDE en endoscopie. Celui-ci permet de préciser une spécificité infirmière particulière, mal reconnue, et de mieux déterminer les parts de responsabilités qui incombent à chacun, dans ce couple opérationnel, constitué d’un médecin endoscopiste et d’un IDE formé à cette pratique.

De plus, sur infirmier.com, dans la rubrique carrière, puis endoscopie, un article précise le rôle de l’IDE en endoscopie.

 

A ce jour, Eurofins Biotech-Germande propose des formations pour la désinfection des endoscopes.

Eurofins Biotech-Germande SAS
505 rue Louis Berton - Bât 2
13590 Aix-en-Provence


Phone: +33 (0) 44 294 35 98

Formation-germande@eurofins.com

Certains CHU proposent via leur service d’hygiène hospitalière une formation sur les risques infectieux et nettoyage des endoscopes ex : Bordeaux, Lyon…accessibles entre autres aux AS.

Nous ne connaissons pas de règlementation qui indique de façon formelle l’obligation d’avoir des bacs de traitement manuel en complément des laveurs désinfecteurs.

Néanmoins, sur le plan purement pratique, avant tout traitement d’un endoscope en laveur désinfecteur, il sera nécessaire d’effectuer un 1er traitement de celui-ci, précédé d’un test d’étanchéité, qui comprendra nettoyage, irrigation de tous les canaux de l’endoscope, un vire deux écouvillonnages selon la limpidité du liquide d’irrigation. Un rinçage sera éventuellement nécessaire selon les capacités du LDE choisi. Un bac sera donc nécessaire permettant cette étape du traitement de l’endoscope.

Cependant, il faut considérer qu’en cas de panne ou de maintenance du ou des LDE, une paillasse comportant au minimun 3 bacs vous permettra d’effectuer manuellement le traitement d’un endoscope, en respect de la règlementation.

Concernant la désinfection de haut niveau des endoscopes , nous vous invitons à vous  rapprocher de votre  service «  hygiène » qui sera en mesure de vous apporter des réponses en adéquation  avec les protocoles de votre établissement.

L’instruction de juillet 2016 qui reprend instructions et circulaires (15 mars 2007, 1er décembre 2011, 8  décembre 2014 ...) sera également une source de réponses -  sans oublier l’instruction d’août 2018 concernant la désinfection des duodénoscopes.

 
Votre fournisseur d’endoscopes détaille également dans ses notices, livrées avec les appareils, les étapes de désinfection.

C’est un beau projet dans votre service que l’ouverture d’une salle d’endoscopie  avec la création d’une salle de décontamination. Bien évidemment, en fonction de l’architecture de votre service, nous ne pouvons pas apporter de réponses précises . Votre cadre de santé, votre service hygiène et le service technique de votre établissement peuvent apporter des solutions.

Nous vous invitons également à aller sur notre site du Gife, aller dans «Documentation libre » , moteur de recherche en haut à droite, vous  entrez «service » par exemple et vous aurez accès à de la documentation concernant la création d’un service d’ endoscopie mais aussi les recommandations avant une certification etc... Vous trouverez également sur notre site les recommandations et instructions concernant le nettoyage des endoscopes, etc ... 

Avant d’effectuer le tatouage : il est préférable d’effectuer une injection sous muqueuse de sérum physiologique comme on le ferait pour une mucosectomie, avant d’injecter la solution de marquage, ce qui évite une diffusion de la solution de marquage pouvant aller parfois même jusqu’au péritoine, ce qui n’aiderait en rien le chirurgien.

Une check-list propre à l’endoscopie existe. Le document est accessible sur le site de l’HAS, elle existe pour l’endoscopie digestive, bronchique... Quelque soit le support, papier ou informatique, celle-ci devra être archivée dans le dossier patient.

Les mesures d’hygiène ne seront pas les mêmes en fonction de la configuration de votre établissement. Si les actes d’endoscopies se passent au sein du bloc opératoire, la douche sera de rigueur ! L’infirmière hygiéniste ou le CLIN pourra vous orienter en fonction de l’architecture de votre établissement : y  a-t-il des douches dans le service de chirurgie ambulatoire par exemple ?

Les formations du GIFE, c'est en 2023 : 7 programmes de formation différents

                         

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